Un réseau polygonal structure le territoire du nouveau Cœur d’Orly. Un système flexible est composé d’un cadre et des remplissages. Le cadre, c’est un filet végétal, constitué d’essences « tilleul à petites » (Tilia) et « épine-du-christ » (Gleditsia). Selon les phases et zones du projet, la végétation s’épaissit et divers réseaux s’y associent (routes, tram, VAL, transport doux). A l’intérieur du fi let, on trouve des plateaux urbains, chacun mesurant 150 x 160 mètres. La parcellisation, la densité, la hauteur et les programmes des constructions sur les plateaux sont régis par des règles simples. Le nouveau Cœur d’Orly se situant à l’est et à l’ouest de l’A106 et de la nouvelle RN7, il sera connecté en « interne » par un pont à la hauteur de la bifurcation A106/RN7. Ensuite, son réseau routier est organiquement connecté à différentes routes arrivant sur la zone et notamment l’ancienne RN7. Dans la partie sud-est du Cœur d’Orly, proche de l’extension Orly Est, le projet croise l’ancienne RN7 avec la future gare TGV, le terminal du VAL, la ligne de tram et l’arrivée d’une nouvelle passerelle à tapis roulant. Véritable place de communication, c’est aussi l’endroit stratégique pour le Centre de Congrès. Le phasage se réalise pour la phase 1 en respectant la connexion existant avec les infrastructures internes (rue des Loueurs, carrefour de la Pergola) et externes (nouvelle RN7). La phase 2 peut être réalisée en deux temps, selon la disponibilité des terrains Orlytech.

Commanditaire : Aéroport d’Orly
Partenaires : Vogt Paysage
Architectes : Francis SOLER avec Lin architects (Finn GEIPEL)